COVID-19  •  Veille

La pandémie en France ne faiblit pas, le gouvernement réagit

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Avec la deuxième vague de la pandémie, la France est le 4e pays de l’Union européenne en termes de nombre de personnes infectées pour 100 000 habitants. Cela s’explique principalement par des foyers de contamination dans les grandes agglomérations. Des mesures drastiques sont appliquées depuis début octobre dans les régions les plus touchées

 

1,2 millions de test par semaine sont en moyenne effectués en France. Parmi ces tests seulement 6,2 % sont positifs. Le facteur de reproduction est contenu entre 1,05 et 1,07.

Le taux d’occupation des lits de soin intensif par des patients atteint du COVID-19 est de 19 % mais cela varie fortement entre les régions.

 

Mesures en vigueur

 

Depuis le 1er septembre le port du masque est obligatoire dans tous les transports en commun, dans tous les espaces publics clos mais également dans certains espaces extérieurs de grandes villes.

La limite de rassemblement dans les lieux publics est de 10 personnes

Les magasins, marchés, bars, restaurants ne peuvent ouvrir qu’à condition de respecter des mesures d’hygiènes strictes

Lors des grands événements culturels, il ne peut pas y avoir plus de 1 000 personnes rassemblées mais les boites de nuit restent fermées.

Le télétravail est toujours fortement recommandé.

 

Possibilités de voyage 

 

Pour les voyageurs arrivant en France depuis les pays de l'UE, Andorre, Islande, Norvège, Liechtenstein, Monaco, Royaume-Uni, Saint Martin, Vatican, Australie, Canada, Corée du Sud, Géorgie, Japon, Maroc, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Thaïlande , La Tunisie et l'Uruguay, ils ne sont soumis à aucune restriction ni obligation de soumettre un test négatif ou une mise en quarantaine.

Néanmoins, à l’embarquement pour la France toute personne est tenue de signer une déclaration sur l’honneur attestant qu’elle n’a pas rencontrée de personnes à risque.

Les voyageurs venant en France en partance de pays non mentionnés seront tenus de se soumettre à un test ou une quarantaine à leur arrivée.

 

France Relance

 

Le premier ministre Jean Castex a présenté France Relance, un plan de 100 milliards d’euros visant à relancer l’économie française sur 3 axes majeurs : La transformation écologique, la compétitivité de l’économie et la cohésion sociale. Ce plan a pour but de faire revenir l’économie française à ses niveaux antérieur d’ici 2022 et de réduire le chômage qui devrait augmenter de 800 000 personnes avec la crise.

Le gouvernement français a donné des estimations de facteurs macroéconomiques lors de ses planifications du budget 2021. Ils prédisent ainsi une baisse de 10 % du PIB pour 2020 et une augmentation de 8 % en 2021.

 

Aides sociales 

 

Emmanuelle Borne, ministre du travail de l’emploi et de l’inclusion et annoncé le maintien des mesures de chômage partiel jusqu’à la fin de l’année, pour tous les secteurs sensibles tels que l’hôtellerie, la restauration, la culture…

Ce soutien prend la forme d’une compensation de 85 % du salaire pour un maximum de 40 % du temps de travail non travaillé. Il est estimé que ce dispositif est plus avantageux que le chômage partiel traditionnel.

Une indémnisation à hauteur de 84 % du salaire net est prévue pour les parents ne pouvant réaliser du télétravail et se voyant obligés de garder leur enfant chez eux suite aux fermetures des écoles.

 

Mesures économiques et fiscales

 

Toutes les entreprises peuvent demander un report des paiements d'impôts et des cotisations sociales. Dans certains cas exceptionnels, elles peuvent même demander une réduction d'impôts et de frais si elles s'engagent à ne pas verser de dividendes en 2020 et à acheter des actions.

Les entreprises peuvent également s'adresser à la banque centrale pour consultation et obtenir de l’aide quant à leur remboursement de crédits.

En outre, les entreprises peuvent demander au ministère du travail, des allocations de chômage partiel de 70 % du salaire brut jusqu'à 6 927 € par mois pour les salariés non mis en quarantaine.

 

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