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Le gouvernement a approuvé le projet d'amendement sur la « loi kurzarbeit » (chômage partiel)

Le gouvernement a approuvé les conditions du « kurzarbeit » : le raccourcissement du temps de travail ou bien chômage partiel en cas de difficultés économiques rencontrées. Il s’agit là d’un projet de loi permanent qui faisait jusqu'à présent défaut dans la législation tchèque.

Cette loi sera utilisée en cas de menace économique importante : catastrophe naturelle, épidémie ou cyberattaque. Elle pourra être appliquée soit de manière générale, régionale ou juste sur un secteur spécifique. Les conditions précises, c'est-à-dire l'étendue du chômage partiel et la période durant laquelle une partie du salaire sera payée par l'État, seront fixées par le gouvernement dans son décret.

La contribution gouvernementale couvrirait 20 à 80% de la pénurie de travail. Dans les faits, cela veut dire qu'un travailleur pourra rester chez lui entre un et quatre jours par semaine et recevoir pour les heures non travaillées, 70% de son salaire net antérieur, avec pour plafond le salaire moyen national. De son côté, l'employeur paiera pour les heures non travaillées une assurance santé équivalent au salaire courant et une assurance sociale équivalent à 70% du salaire net. L'aide pourra être versée sur une durée d’un an maximum.

Le gouvernement soumettra la proposition au parlement en état d'urgence législative. Une fois l'amendement adopté par le parlement, des discussions sur ses conditions sont attendues. Il ne manquera plus que la signature du président pour une entrée en vigueur le 1. 11. 2020.

Le gouvernement n'envisage pas de réintroduire une modification des règles pour les allocations parentales (osetrovne).