La Tchéquie parmi les champions de la compétitivité en Europe de l’Est
Dans l’index global de compétitivité, la République tchèque occupe pour la troisième année consécutive la 31ème position parmi les 137 pays évalués. L’Estonie se retrouve en tête de liste des pays ex-communistes, suivie par la Tchéquie. D’après les économistes, cette dernière devrait investir dans l’éducation, la production high-tech et une meilleure infrastructure de transport et d’internet. Les points forts sont la croissance économique, l’une des plus rapides en Europe, un faible taux d’intérêt et une monnaie bon marché au début de cette année.
Selon les experts en matière d’économie, la Tchéquie ne devrait pas se satisfaire de son résultat dans les classements. « En prenant en compte les capacités de la République tchèque – main d’œuvre qualifiée et peu chère, position géographique optimale et stabilité économique – les résultats dans le classement dans l’Indice de la compétitivité mondiale (GCI) doivent être perçus négativement. » selon le macroéconomiste de Česká spořitelna Jiří Polanský.
Une bonne nouvelle est que l’économie tchèque est actuellement dans un meilleur état qu’avant la crise d’il y a 5 ans. De surcroit, la situation tchèque est meilleure que dans la plupart des pays de l’ex-bloc communiste. Les résultats tchèques sont nettement au-dessus de la moyenne européenne dans les soins médicaux, l’enseignement primaire et secondaire ou le niveau du marché financier.
La RT ne progresse cependant plus autant. L’association des managers tchèques pointe du doigt les lacunes de l’administration publique et l’augmentation du nombre de fonctionnaire de 30 % en 20 ans. Les réseaux routiers et internet doivent également connaitre d’importants travaux.
L’Indice de la compétitivité mondiale (GCI) est établi chaque année par le Forum économique mondial. En 2017, il a comparé 137 pays, les meilleurs étant la Suisse, les États-Unis et Singapour. La France s’est classée 22e, la République tchèque 31e.